Les fleurs et la cuisine (partie 3) : Le pissenlit

1 décembre 2021

Les fleurs et la cuisine (partie 3) : Le pissenlit

Etymologie :
La culture du pissenlit n’est pas très ancienne. C’est au début du XIXe siècle qu’elle va se développer en France (voilà pourquoi les Suisses le baptisent Franzosesalat).
Par contre, le nom date du XVIe siècle et est dû aux propriétés diurétiques de la plante :
– celui de Dent de lion vient de la ressemblance entre la découpe profondément échancrée de la feuille du roi de la prairie et de la denture du roi des animaux
– celui de Taraxacum viendrait du grec taraxis, affection de l’œil.

Botanique :
Le pissenlit appartient à la famille des composées. Il porte aussi le nom de Taraxacum.
La physionomie de ses plantes est bien particulière :
– une racine grosse et charnue
– des feuilles très découpées regroupées en rosette, plaquées à même le sol
– une tige contenant la sécrétion d’un latex blanc laiteux et collant
– des capitules de fleurs jaune d’or, solitaires et situées au sommet d’une longue fine tige creuse qui se recroqueville en spirale si on la fend dans sa longueur
– enfin le fruit, surmonté d’un parapluie avec son manche et sa fine toile de soies denticulées.

Le pissenlit pousse spontanément dans la plupart des régions du globe. Le pissenlit est une des rares plantes à pouvoir se reproduire par parthénogenèse, c’est-à-dire sans fécondation par la semence mâle. Il en existe plus ou moins 12000 variétés.

Nutrition :
Sa richesse en éléments minéraux et vitamines en fait un excellent reconstituant et régénérateur du sang.

Que préparer ?

Avec les racines :
Du café : Laver les racines récoltées en hiver, les couper en dés d’1 cm carré, les faire griller dans une poêle à sec sur feu vif. C’est la torréfaction. Quand les dés sont bruns foncés, retirer les du feu et conserver les dans une boîte à thé.

De la purée : à base de 250g de racines,  250g de pommes de terre, 2 gras oignons, 2 c. à s. de sucre, 25 g de beurre.

Avec les feuilles :
Des salades, des poêlées, des terrines

Avec les fleurs :
Des câpres : récoltez les jeunes boutons de pissenlit, lavez les, couvrez les de gros sel durant douze heures. Lavez les à l’eau courante pour enlever l’excès de sel, laissez égoutter, mettez-les dans des bocaux avec du vinaigre d’alcool qui doit les couvrir entièrement, consommez les après un
mois.

Si nous résumons le pissenlit, vu sa richesse, il pourrait aussi être nommé l’or des prés.

Bref, la populaire cure de pissenlits a tous les atouts pour purifier l’organisme à la sortie de l’hiver et il devrait être consommé en salade au printemps par tous les hépatiques, les goutteux, les anémiques. Il est très utilisé en homéopathie.
Et pour la petite histoire, il existe en France une confrérie des Gousteurs des produits du pissenlit à 88220 Xertigny. Ses 13 membres tiennent leur réunion chaque premier dimanche de mars. Parmi les produits offerts : un fascicule de recettes, le vin de pissenlit

Suivez notre série d’articles « Les fleurs et la cuisine » durant les prochaines semaines sur ce blog et notre page Facebook.
A la fin du voyage, les fleurs n’auront plus de secrets pour vous !

PARLONS DE
VOTRE événement

Inspirations

10 conseils pour un mariage au top !

Lire la suite

Vous avez dit permaculture ?

Lire la suite

Un mille-feuilles « zéro déchets » (et autres douceurs)

Lire la suite