1 décembre 2021
Il n’est jamais aisé de savoir comment débuter une nouvelle activité de façon appropriée. Cultiver ses propres aliments est d’autant plus compliqué que cela impactera grandement la qualité de vos repas.
C’est pourquoi nous allons vous donner quelques conseils de base pour débuter une culture chez vous.
Premièrement, il faut savoir de quel espace vous disposez pour faire croître vos aliments. En effet, une personne vivant en appartement avec un simple balcon ou une autre vivant dans une villa 4 façades entourée d’un grand jardin n’auront pas les mêmes moyens matériels de base pour réaliser leurs productions vivrières.
Si la place vous fait défaut et que vous ne savez pas cultiver en pleine terre, de nombreux aliments risquent d’être difficilement cultivables. Néanmoins, cela ne signifie pas que vous devez abandonner l’idée de faire pousser quelques aliments pour agrémenter vos repas, loin de là.
Cultiver sur petite surface :
Les végétaux nécessitant une grande surface, une grande profondeur de terre ou ayant tendance à pousser assez haut sont à éviter (Pommes de terre, topinambours, poireaux, maïs, haricots, cucurbitacées,…). Il faut se rabattre sur des aliments que l’on peut faire pousser dans des pots ou bac
à fleur. Si vous disposez de bacs suffisamment profonds (au minimum une vingtaine de cm de hauteur), vous pourriez faire pousser des légumes tels que des carottes, panais, radis, salsifis,… qui sont théoriquement faciles à cultiver.
Les plantes aromatiques peuvent également facilement être cultivées en pots à l’intérieur de votre habitation.
Cultiver sur superficie plus importante :
L’ensemble des végétaux cultivables sur petite surface le sont également sur plus grande superficie, tout dépend de la surface allouée à votre potager et du temps et de l’effort que vous souhaitez déployer pour obtenir vos aliments.
Les pommes de terre et topinambours sont certainement les deux espèces qui vous donnerons un rendement maximum pour un entretien minimum (voire quasi inexistant).
Planter quelques cucurbitacées (Potirons, courgettes, courges,…) est assez simple et permet généralement d’obtenir de bons rendements. Cependant, il faudra veiller à protéger vos plants de la dent vorace des limaces en inspectant régulièrement vos plantations et éliminant les indésirables et/ou en plaçant des barrières physiques dissuadant les gastéropodes de s’attaquer à vos légumes (coquilles d’œufs brisées, broyat de bois, gravillons tranchants,…).
Si vous souhaitez vous investir de façon plus importante dans votre potager, alors des cultures plus exigeantes pourront être réalisées. Dès le moment où l’espace (superficie prévue pour le potager) et le temps (périodes hebdomadaires allouées à la gestion des cultures) ne sont plus un facteur limitant, vous pouvez cultiver une (presque) infinité de variété et d’espèces de légumes.
L’imagination est à l’honneur. Evitons quand même de planter en trop grande quantité des espèces exotiques (Bananier, Kiwi, …) et favorisons nos espèces indigènes et nos variétés ancestrales (Pommiers, Poiriers, Pruniers, Cerisiers,… pour les ligneux (=arbres et arbustes) ainsi que diverses variétés de pommes de terre et autres légumes).
Nous allons vous donner quelques conseils de culture au fur et à mesure de l’année, afin de favoriser la réussite de vos potagers. Néanmoins, si vous vous posez des questions précises sur vos plantations, n’hésitez pas à nous contacter via la page Facebook.
Rendez-vous bientôt pour un nouvel article (que nous espérons) savoureux.
Arnaud Collard, pour Destination Permaculture et Fines Herbes.